Watermarking par modification géométrique


Ces méthodes marquages sont relativement nouvelles et sont assez différentes de tous les marquages reposant sur des pseudo-bruits rajoutés à l'image. En effet, ici il ne va pas y avoir de petits changements au niveau des couleurs, mais au niveau des particularités géométriques de l'image.
Le tatouage est formé par des pixels placés de façon particulière (telle qu'une collection de lignes).Ainsi, la méthode de tatouage proposée par M.J.J.J.B. Maes et C.W.A.M. van Overveld passe par 3 étapes:
- on détermine le tatouage comme étant un ensemble de pixels choisit pseudo-aléatoirement. Par exemple, on peut prendre une collection de lignes. Nous devons malgrés tout nous attacher à un détail très important, il faut que la collection de lignes soit dense. Cela signifie que un grand nombre de pixels (au moins 50%) de l'image à marquée doivent se trouver dans le voisinage d'une ligne (si l'on superpose le tatouage sur l'image).
- on divise l'image en un certain nombre de blocs et l'on cherche un nombre fixés de points les plus significatifs (appelés aussi points saillants) dans chacun des blocs. La détermination des points saillants peut se faire de différentes façons comme par exemple en utilisant un filtre de détection des frontières. Appelons S l'ensemble de ces pixels.
- on introduit une déformation petite, locale, et géométrique sur l'image, de façon à ce que une grande partie de S soit déplacés à l'intérieur du voisinage des lignes.

Nous pouvons maitenant passer à la détection de ce marquage.
-on commence par redeterminer un ensemble S' de points saillant (avec card(S)=card(S')) par la même méthode que celle utilisée lors du marquage.
-on mets ces points sur l'ensemble des lignes du tatouage. Si un pourcentage important de ces points appartiennent au voisinage des lignes c'est que l'image à été marquée.

Le problème de cette méthode, c'est qu'il faut faire attention à ce que la déformation ne crée pas trop de nouveaux points saillants.